Données par Jacqueline Bourguignon, historienne d'art et musicologue. Membre de l'Association des Conférenciers Francophones de Belgique (ACFB).
Montage audio-visuel, auditions et illustrations commentées. Durée de 1h15/30 environ.
Matériel nécessaire : micro, écran et si possible projecteur Data et chaîne musicale.
En 1910, Chagall décide de ‘participer à la révolution de l’art’, - fauvisme et cubisme- et de rejoindre Paris, ville bourdonnante de créativité. Riche de son âme slave et de son âme juive attentive aux textes bibliques, il y rencontre notamment les écrivains Apollinaire et Cendrars ; fascination réciproque.
Mais son art est aussi habité de musique et de musiciens : univers fleuri et ailé où jouent et dansent les violonistes et musiciens klezmers. En 1964, André Malraux lui commande la fresque de l’opéra Garnier, véritable Panthéon et hommage musical du peintre à des compositeurs qui l’ont le plus inspiré ou sont le plus ‘français’ à ses oreilles. Suivons-le dans ce monde coloré et vibrant où peinture et musique se fêtent et se rejoignent.
Choix parmi les thèmes abordés au plafond de l'opéra : montage audio-visuel Arts Croisés, extraits musicaux commentés, syllabus et échanges variés.
Musique, peinture, et littérature vivent aussi au rythme de la nature et des grandes fêtes religieuses et profanes. Célébration du renouveau !
Montée de la sève, et énergie des danses printanières chez Stravinsky ; La Renaissance et ses chants mesurés à l’antique avec Lejeune et Arcadelt ‘ Revecy venir du printants, l’amoureuze et belle saizon’ ; la majesté de La grande Pâque russe de Rimski-Korsakov ; Musique de Carnaval, avec St-Saëns, Schumann, et.. Binche ; les Passions et l’oratorio de Pâques, de Bach ; les saisons de Simpson, Vivaldi, Haydn ou Tchaïkovski…Echos chez de nombreux peintres…Vinci, Botticelli, Arcimboldo, Monet, Sisley, Van Gogh, Klimt, etc..
Choix parmi ces thèmes : montage audio-visuel Arts Croisés, extraits musicaux commentés, syllabus et échanges variés.
L‘hiver ? La saison des frimas, des flocons, des promenades en traîneau, mais aussi des fêtes de la lumière, païennes au départ puis religieuses.
Il semble avoir inspiré de nombreux compositeurs de tous temps et tous lieux…Purcell (l’air du génie du froid), les carols anglais, Tchaïkovski (valse des flocons de neige, dans Casse- Noisette), Poulenc, Debussy (Yver, vous n’êtes qu’un villain sur un texte de Charles d’Orléans, ou Children’s corner) ; ou encore dans des œuvres plus vastes : l’Oratorio de Noël, de Bach ; le Messie de Haëndel ; les soirées musicales de Lübeck, avec Buxtehude ; Les Saisons, de Haydn ou Le voyage d’hiver (Winterreise) de Schubert. Echos chez de nombreux peintres, Brueghel, De Saedeleer, etc…
Choix parmi ces thèmes : montage audio-visuel Arts Croisés, extraits musicaux commentés, syllabus et échanges variés.
Avec ce magistral coup de pied de la Terre à toute l’Humanité qui joue à l’apprenti sorcier, nous avons vécu en 2020 un moment unique de l’Histoire. Un moment-charnière, qui doit nous mener à vivre ‘autrement’ , nous le savons, pour survivre.
Mettons-nous à l’écoute de la Terre et de nous-mêmes, à travers l’une ou l’autre composition musicale, parmi Le chant de la terre, de G.Mahler (1860-1911), La création, de J.Haydn (1732-1809) ou encore la musique d’origine nordique et américaine d’aujourd’hui tournée vers la nature et la spiritualité (Lauridsen, E. Whitacre, U. Emanuelson, P.Uusberg, etc ).
Attentif.ve.s aux bruits et sons de la Terre, organisme vivant s’il en est, nous percevrons ses colères et tempêtes, mais aussi sa douceur et sa tendresse. Les musiciens les ont-ils captées aussi ?
La conférence privilégiera l'une ou l'autre de ces musiques
Véritable voyage dans l ‘écriture et le monde musical de Bach, cette rencontre nous permettra, à travers exemples visuels et sonores commentés, de découvrir le parcours du compositeur, de l’exégète et de l’homme.
Nous observerons/écouterons sa pensée et son souffle d’architecte à travers le portail d’une œuvre telle la Passion selon St-Mathieu, avant de nous pencher, loupe à la main, sur la présence humaine foisonnante que nous livre ses cantates : le rendu du mouvement, du temps, de la durée, l’élévation morale, les symbolismes, les sentiments et affects….véritable bande dessinée !
Figuralisme d’époque, certes ! Mais de toute éternité.
Certains arts, à certaines époques, présentent des "connivences" particulières . C'est le cas notamment de la peinture et de la musique à l'époque impressionniste.
On se rappelle que l'impressionnisme est une nouvelle manière de peindre en France durant la seconde moitié du I9ème siècle. L'artiste va rendre purement et simplement l'impression visuelle telle qu'il la ressent, sans se préoccuper de règles généralement admises jusqu'alors.
Il travaillera en plein air, directement sur le motif, délaissant son atelier et à l'affût d'impressions fugitives... la mer, le soleil et ses reflets, l'eau, la fumée...
Officiellement, l'impressionnisme est né en I874 (Monet : Impression, soleil levant). En musique, c'est le règne de Wagner, de Mahler, de Strauss...
Vingt ans plus tard, Debussy écrit son Prélude à l'après-midi d'un faune, jalon musical impressionniste de référence...
Peut-on comparer les démarches picturales et musicales, et en quoi ? Observons peintures et extraits musicaux commentés.
Venus d’Espagne et de Russie, quasiment contemporains, ils vont l’un et l’autre ‘briser’ l’image visuelle et sonore de l’art occidental. Effrayés par leur propre audace, ils poursuivront leurs carrières, riches de multiples facettes, sans oser aller jusqu’au bout de leur geste sacrilège…Il faudra attendre les grands peintres de l’abstraction et l’Ecole musicale sérielle de Vienne pour qu’il soit consommé !
Si le nom de certaines compositrices nous est connu, tels ceux d’Hildegarde de Bingen (religieuse bénédictine allemande, compositrice et femme de lettres du XIIème siècle) d’ Alma Mahler-Werfel (épouse de Gustave Mahler) ou de Clara Schumann-Wieck (pianiste, professeur de piano et compositrice allemande, épouse de Robert Schumann), il en est d’autres dont le nom ne nous parle guère.
Ainsi, Elisabeth Jacquet de la Guerre (compositrice et claveciniste à la cour de Louis XIV) Anna Bon (claveciniste et compositrice italienne à la Cour du Margrave Frédéric de Brandebourg, à Bayreuth), Cécile Chaminade (pianiste et compositrice féconde, appréciée particulièrement en France et en Angleterre, encouragée et soutenue par Saint-Saëns, Chabrier et Bizet) ou encore Pauline Viardot-Garcia ( mezzo-soprano et compositrice française, sœur de La Malibran).
Cet exposé audio-visuel nous permettra d’en découvrir l’une ou l’autre. L'occasion aussi de se poser la question de la place des femmes dans les arts !
A travers compositeurs, peintres et écrivains du 19ème siècle, nous découvrons quelques éléments essentiels du romantisme.
Ainsi, le retour au spirituel en réaction au côté rationnel du 18ème siècle, la dimension auto biographique de certaines œuvres, le goût du passé, la libération de l’imaginaire, le goût de la nature et le sens du voyage et du dépaysement.
Schubert, Schumann, Liszt, Brahms et Mendelssohn, Berlioz, von Weber et Chopin, Hoffmann, Chamisso, Goethe, Heine, et Byron, Delacroix, les Nazaréens et Friedrich seront nos guides dans cette découverte de l’Homme romantique.
Présentation audio-visuelle commentée et lectures de textes romantiques.
De nombreux artistes, romanciers ou musiciens, peintres ou poètes, vénitiens de naissance ou de cœur, ont chanté le charme de Venise…
Au fil de la musique ( les Gabrieli, Monteverdi, Vivaldi, Mozart, Mahler, Wagner, Liszt, Rossini, Stravinsky et Diaghilev, Bellini ou Porter, Cage) et de ses connivences innombrables avec la littérature ( Shakespeare, James, Aragon, Apollinaire, Musset, Christie, Cocteau, Colette, Mann, Morand, Byron, Sollers) et la peinture (Tintoret, Véronèse, Giorgione, Guardi, Canaletto, Constable, Delacroix, Turner, Dali, Ernst) nous voyagerons dans une Venise séculaire, occidentale et orientale, culturelle et sensuelle, toute en vibrations et en émois artistiques intemporels. Rencontre ‘Arts Croisés’ par excellence.
En 1910, Chagall décide de ‘participer à la révolution de l’art’ et de rejoindre Paris.
Riche de son âme slave et de son âme juive attentive aux textes bibliques, il y rencontre notamment Apollinaire et Cendrars. Fascination réciproque qui se dit dans des poèmes et des toiles où plumes et pinceaux jouent et se croisent allègrement sur fond d’imagerie fantasmagorique.
Il dort , Il est éveillé ; Tout à coup, il peint ; Il prend une église et peint avec l'église ; Il prend une vache et peint avec une vache , Avec une sardine, Avec des têtes, des mains, des couteaux… Blaise Cendrars, 19 poèmes élastiques.
C’est en 1948 que le musicien Poulenc, à son tour, fêtera Chagall au travers de poèmes d’ Eluard.
Qu’il illustre Gogol ou la bible, Chagall conjugue l’âme slave à l’âme juive dans des tonalités musicales et des lumières mystiques qui font toute l’originalité de son œuvre, écrit Ariane Kalfa.
Le regard tourné vers la culture française, le roi Frédéric II de Prusse s’entoure d’une Cour choisie parmi des philosophes et des gens de lettres, et rédige poésies et traités en français, sa langue préférée. Son ouvrage ‘l’Anti-Machiavel’ publié en 1740 lui vaudra le titre de roi-philosophe.
Flûtiste, il compose des concertos, qu’il jouera avec Benda, les frères Graun, J.J.Quantz, et C.Ph.E.Bach ; il créera l’Opéra de Berlin. Amateur d’art, il réunit des peintures des grandes Ecoles italienne, flamande et française des XVIIème et XVIIIème siècles
Il correspondra avec Voltaire durant toute sa vie et le rencontrera à Potsdam, dans son château de Sans Souci, ainsi que Jean-Sébastien Bach, le prince de Ligne, Diderot, d’Alembert, Condorcet ...
Même ses ‘ennemis’ politiques sont fascinés par lui : le tsar Pierre de Russie, Catherine II, l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche et Joseph II.
Cet exposé audio-visuel vous présentera un homme de raffinement et de culture, musicien, philosophe et compositeur, l’autre facette de ce roi connu d’abord comme homme de guerre, de stratégie militaire et despote éclairé.
Le règne de Louis XIV est un grand règne : politique, mais aussi artistique. La musique et les arts y jouent un rôle prépondérant et nécessaire même à l’affirmation d’une puissance absolue. La musique, notamment, est partout présente : elle rythme moments exceptionnels aussi bien que quotidiens.
Pour comprendre comment est né Versailles, il est indispensable de se pénétrer du personnage du Roi-Soleil. Guitariste, bon danseur et même claveciniste, le Roi a l’oreille fine et juste. Il sait ce qu’il veut et on verra avec quel soin il va réorganiser les institutions : la Chapelle, la Chambre, l’Ecurie, l’Armée.
C’est sous son règne , avec la complicité de Lully, que l’on verra éclore des œuvres de parade , chasses, levers et couchers du Roi, des œuvres de fonction comme les grands motets concertants qui feront la gloire de l’école française et des œuvres de divertissement, tels les opéras et les ballets.
Le Roi pourvoit lui-même aux différents postes : il nomme lui-même peintres, concepteurs de jardins, musiciens et autres artisans de sa gloire.
Lully, Charpentier, Couperin, Delalande, du Mont, Marin Marais, et bien d’autres musiciens nous feront revivre les fastes de la Cour de Versailles. Sans oublier, par ailleurs, la musique de Saint-Cyr ou Port-Royal !